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Un peu racoleur j’en conviens, ce sera bien moins romanesque et, à défaut de partir en quête du fameux et improbable trésor de Kerbeleg, nous partons à la recherche avec acharnement, non de la source de l’eau comme Manon, mais de sa destination, plus obscure. En effet, il nous manque cruellement la moitié gauche (ouest) du plan des canalisations de Kerbeleg contenant les indications sur la vie trépidante souterraine de la maison. Probablement un de nos anciens a-t-il eu les mêmes préoccupations que nous et s’en est-il emparé. C’est peut-être elle la carte du trésor, un peu comme la fable du laboureur, « Creusez, fouillez, bêchez », c’est bien là le trésor, en ce sens nous sommes comblés et nos vêtements crasseux de la peine engendrée.
Le plombier creuse depuis des jours et met à jour les anciennes canalisations qui semblent disparaître en amont (!) nord du terrain, ce qui semble une aberration compte-tenu qu’il y a une colline et non une pente descendante. Nous avons donc dû faire appel à une société spécialisée dans l’endoscopie de terrain pour nous aider à retracer le parcours des tuyaux d’évacuation d’eaux noires et d’eaux grises enterrés. Pour ceux qui ont eu le privilège d’en expérimenter une sous anesthésie générale, peu de différence, la camera finit toujours par plonger dans d’obscures cavité…
Il est temps de creuser, les remontées d’odeurs par le sol et les murs (!) nous pressent.
Avec l’aide d’Hugo, nous attaquons la butte au point indiqué par le sonar de notre expert. S’il indique que la fosse est sous le trottoir, c’est la guigne… Avec un peu de chance l’ouverture sera plus au nord. Nous sommes chanceux (mais le trou est profond):
Avec une telle profondeur, autant dire peu pratique que l’entretien périodique de cette cuve sera compliqué. En ouvrant le couvercle, nous découvrons avec bonheur qu’elle est non seulement pleine, mais totalement saturée, en surface au moins, de tout ce qu’il ne faut jamais mettre dans des WCs. Nous nous en souviendrons pour les petits panneaux des ‘règles de la maison / sanitaires’ comme nous le faisions à Singapour.