Nous connaissions le garage qui devint petite salle à manger nord où nous avons pris tant et tant de petit déjeuners, gratins de courgettes et saucisse-purées réparateurs de fin de journée-plage, la future buanderie prend généreusement l’eau.
Les portes ont vécu, souffert de coups de griffe des chiens et chats, de montée des eaux du caniveau jusqu’à plus récemment en inonder la cuisine. Les bois de bas de porte sont devenus spongieux et les mécaniques grippées à ne plus pouvoir ouvrir les battants autrement qu’au marteau et burin.
Démontage des mécanismes de fermeture, traitement antirouille, décapage, grattage des bois imbibés, découpe et amputation, taille de tasseaux, défonce de rigole dans les nouveaux saut-de-pluie, enduit, rabotage, ponçage et peinture pour redonner une nouvelle vie à ces portes qui ont vu tant de passage. un petit avant/après du jour. Plus que 56 battants de portes et de fenêtres (non ce n’est pas une blague, j’ai compté trois fois en me donnant des sueurs froides, il y en a bien 65 au total, de toutes tailles) à restaurer ou dans le meilleur des cas décaper et repeindre avant de leur insérer des double-vitrages thermiques, l’hiver 2021 sera chaud, l’hiver 2020 s’annonce ultra-laborieux (donc ‘chaud’ aussi)…
Entrée nord (ex-garage, petite salle-à manger), les pieds de portes sont spongieux et perforés et laissent entrer l’eau à chaque averse. Démontage de la première porte, grattage jusqu’au cœur du bois et découpe des pièces ‘mortes’. Cales et atèle en tasseau de châtaignier, calage des mécaniques fraîchement rénovées. Découpe des joints avant réfection, saut-de-pluie taillé dans le profil de l’originale avant défonce anti-ruissèlement. Défonce du nouveau saut-de-pluie. Première sous-couche d’accroche protectrice Préparation à la défonceuse des saut-de-pluie pour les prochaines portes-fenêtres. Peinture glycéro pour une protection durable. Et d’une!